Août 242012
 

Au moyen-âge, les reliques des saints étaient un excellent moyen de gagner l’argent nécessaire au financement des chantiers de construction des édifices religieux. Pour la plupart, ces reliques avaient la réputation d’accomplir des miracles.
Les moines organisaient de véritables campagnes de promotion en exhibant dans les villes et villages alentours les reliques pour lesquelles seraient construits les édifices. Elles étaient censées aider à exaucer les prières des généreux donateurs. Plus la relique était glorieuse, plus les fidèles venaient se recueillir.

Les dons enrichissaient les caisses des moines qui construisaient des églises, des monastères et des centres d’hébergement pour les pèlerins.
Les pèlerinages profitaient aux villages de passage et aux villes d’accueil. Une véritable économie s’organisait ainsi autour de la possession et de « l’exploitation » des reliques.

En 1238, Saint-Louis acquit de nombreuses reliques christiques dont la Sainte Couronne à Constantinople. Elle pris la route pour la France en 1239, avec pour destination finale Notre-Dame de Paris (où elle est toujours conservée aujourd’hui). En chemin, elle sera de nombreuses fois exposée à la dévotion des fidèles. Mais malgré la surveillance dont elle est l’objet, un fanatique parviendra à dérober trois épines de la précieuse couronne.
Différents ordres religieux vont alors engager une course effrénée pour s’approprier les Saintes Épines …